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accueil blog accueil blog vincent de bentzmann . ses ascensions souvenirs en hauteur l'escalade et l'alpinisme : deux sports, une passion ! l'histoire de vincent de bentzmann "j’ai connu le monde de la montagne depuis mon enfance, je passais avec ma famille la moitié des vacances au bord de la mer et le reste aux 2 alpes ou mon grand père avait un petit chalet. c’est d’ailleurs lui qui m’a fait découvrir cet univers. vers l’âge de 8 ans il m’emmenait faire des courses de moyenne montagne et m’a offert m’a « première » voie d’escalade avec guide à l’âge de 12 ans : le pilier boccalatte à la tour germaine dans la vallée étroite. malgré les années j’en garde un souvenir resplendissant. cette première expérience a été le tournant, mon grand père venait de me faire découvrir ma passion pour 56 ans !! nous avons accompli ensemble pendant les années suivantes de jolies courses principalement par les voies normales dans le massif des ecrins : telles que : meije orientale, les bans, pic nord des cavales,les agneaux , le gioberney, la muzelle etc… a l’âge de 15 ans j’ai commencé à côtoyer le club alpin français à la fois à bordeaux ou j’habitais et celui de la bérarde (massif des ecrins) de 1975 à 1979 au caf de bordeaux j’ai beaucoup fait de montagne dans les pyrénées, nous partions les weekends 2h30 de route pour les pyrénées notament avec un ami gérard d… j’ai pu effectuer avec lui de nombreuses courses telles que : ossau voie jean santé, voie du pilier est, face nord du mont perdu, face nord du piton carré, face nord du vignemale et couloir de la moskova, aneto par vn , pilier d’ ansabère , face sud , péne sarriére face sud etc.… au caf de la bérarde j’y passais mes étés où au travers de stages (après avoir travaillé à la sortie des classes pour payer mes vacances) nous apprenions à pratiquer la montagne par des guides passionnés. j’ai pu réaliser de jolies courses telles que : la barre des écrins (1°= 4000métres), la meije vn, le pelvoux vn, pilier candau, barre des ecrins face sud, dibona = nombreuses vois d’escalade etc. toutes ces années d’expériences ainsi que ma passion toujours intacte, nourrissaient mon souhait : devenir « guide » …j’étais néanmoins obligé avant de le réaliser d’effectuer mon service militaire (c’était encore obligatoire) je rentre dans l’armée en 1979 et tout naturellement je choisie les alpins à la sortie des eor à coëtquidan (écoles des officiers de l’armée française). et pour finir j’y passe finalement 8 ans. durant ces années j’effectue peu de voies difficiles en montagne mais je découvre les alpes du nord, chamonix en particulier (où j’y passerai 3 ans), j’effectue des courses plutôt par les voies normales comme le mt blanc par différentes voies, l’aiguille d’argentière, l’aiguille verte, et sommets environnants chamonix etc.… ce que je découvre en revanche c’est la suite de mon éducation familiale, la suite de ma construction personnel…par un entrainement physique et mental très poussé, j’apprends à vivre en montagne, la survie, l’adaptabilité à un milieu hostile, le sens de l’équipe, le sens de l’engagement et de l’effort, la pugnacité, le sens du dépassement de soi-même, le management de 50 hommes, l’isolement, l’éthique, le froid, dormir par tous les temps dehors, les igloos, et au demeurant le métier du soldat. la montagne que je faisais avant d’entrer dans l’armée était plus dans un mode d’apprentissage, ici j’ai découvert la planification, l’organisation et la détermination pour obtenir le succès. je profite de ces années pour passer de nombreux diplômes liés au métier de la montagne que je ne finalise pas, quittant les chasseurs alpins et chamonix, et donc l’armée en juin 1986. j’intègre la vie civile un peu triste de quitter le sport et le dépassement physique ……mais en fait je peux dire que c’est grâce à cette reconversion que je démarre vraiment ma carrière alpine ! 1986 à 2000 durant cette période je réalise tant dans les pyrénées qu’à chamonix et alpes du nord, avec de très bons amis très passionnés et un en particulier jacky m, une grande quantité de courses d’alpinisme de haut niveaux. bénéficiant d’une bonne base d’entrainement acquise lors de ma période militaire je continue le sport tels que : marathon, musculation, escalade pour pouvoir m’engager dans ces aventures extrêmes. les principales courses : pyrénées : ossau pilier de l’embarradére, pilier sud, couloir de gaube au vignemale, petite aiguille d’ansabére pilier sud, etc. alpes du nord : face nord des droites , drus face ouest pilier bonatti et la voie alain et directe américaine, la walker aux g jorrasses et les goulottes mcintyre , couloir gervassutti au tacul et à la tour ronde , pilier gervasutti au tacul , la bonatti et la voie des suisses et autres au grand capucin , à l’aiguille du midi les voies rébuffat et ma dalton, à l’aiguille verte le couloir couturier et versant nant blanc, aiguille du midi face nord l’éperon frendo , aiguille du plan face nord , traversée des aiguilles du diable , traversée des aiguilles de chamonix , traversée des arêtes de rochefort , face sud de la dent du géant , la brown et la voie amine dada à l’aiguille de blaitiére , aux petites jorrasses la voie contamine, les courtes voies des suisses , à l’aiguille du fou face sud la voie américaine , à la pointe adolphe rey la voie salluard , le mt blanc par différents itinéraires et de nombreuses fois , à l’aiguille du chardonnet l’éperon miguot , de nombreuses goulottes dans le bassin d’argentière , l’hyper couloir au tacul et de nombreuses voies d’escalade, etc. il y a eu aussi de nombreuses tentatives non-finalisées : arête de l’inominata, grandes jorasses pilier croz etc… en vanoise, le couloir des italiens à la grande casse. nombreux raids à ski de randonnée en france et à l’etranger. nombreux séjours d’escalade à buoux et dans le verdon et autres falaise. puis je pars 3 ans en afrique du sud ou l’escalade n’est pas encore développée et pour ne pas perdre mon temps je découvre la plongée sous-marine. je deviens instructeur de plongée avec de nombreuses spécialités à la clé , telles que : requins, scalp, profonde, nuit, épave etc… la montagne me manquant, j’effectue entre temps une tentative au couloir daimond au mt kenya et l’ascension du kilimandjaro par la voie messner. rentrant en france en janvier 2000 je rencontre celle qui va devenir ma femme au travers d’un voyage d’affaire à gênes en italie. j’arrête la montagne par une dernière course : l’arête kuffner au mont maudit à chamonix, flavia vient de me faire découvrir « finale ligure » près de savona site mythique et haut lieu de l’escalade sportive. plus de 3000 voies d’escalade de tous niveaux réparties sur une superficie de quelques km carrés. finale ligure est un petit village médiéval italien avant tout, au bord de la méditerranée ou le charme italien vous fait flirter avec le paradis. les gens y sont sympathiques, les pizzas, le café, les pasta et gelati succulents et l’escalade créditée par les grimpeurs modernes comme « old style » est simplement topissime ! l’escalade se déroule sur un rocher calcaire parfait, gris et blanc, rugueux et abrasif, son odeur mélangée à celles des plantes de la garrigue ligurienne sont devenus pour moi une véritable drogue. le toucher de ce rocher est à la fois sensuel et brute. la saison que je préfère le plus est l’hiver ou le ciel bleu tranche avec le rocher net et gris claire. la grimpe y est exigeante, les cotations historiquement sèches (rien n’est facile à finale dixit un très bon grimpeur italien guido c). toutes les voies et secteurs sont beaux. le jeu de l’escalade sportive est la réalisation d’une voie d’escalade sans tomber, sans toucher les pitons/dégaines en place, grimper juste avec les mains et pieds, assuré par la corde retenue au cas ou par l’assureur en dessous. a finale on est plus dans un style d’escalade « musculo-intellectuel » c’est à dire une escalade de bloc et de résistance. les énigmes du rocher sont à chercher, rien n’est évident. il faut parfois d